A propos

Être médecin tibétain relève tout autant de la science, d’un art et d’une philosophie qui apporte une approche holistique des soins de santé. C’est une science, car ses principes sont énumérés dans un cadre systématique et logique basé sur une compréhension du corps ainsi que sa relation avec son environnement. C’est un art, car elle utilise les techniques de diagnostic basées sur la créativité, l’intérieur, la subtilité et la compassion du praticien de santé.

Et c’est enfin une philosophie car elle embrasse les principes clé du bouddhisme que sont l’altruisme, le karma et l’éthique.

Lungtok Choktsang est un médecin tibétain qui habite en France depuis plus d’une vingtaine d’années. Après avoir réalisé l’ensemble de ses études de médecine traditionnelle et travaillé en hôpital en Amdo, région de l’est tibétain où il est né, il s’est installé à Paris vers l’âge de 30 ans. Prenant à bras-le-corps cette nouvelle existence, sans jamais renier ou oublier d’où il venait, il a embrassé la vie à la française.

Tour à tour professeur de tibétain, auteur de différents ouvrages et enseignant sur la calligraphie tibétaine, il apprend le français malgré les difficultés et devient à lui seul un pont symbolique entre les cultures tibétaine et française.

Au cours de ce parcours, il publie « Bchud len », une thèse très poussée sur les techniques de réjuvénation dans la médecine tibétaine. Cette thèse a été entièrement construite sur près d’une centaine de textes du 14ème siècle à nos jours, qu’il a étudiés et traduits à cet effet.

Son expérience d’une dizaine d’années à l’université réputée des Langues Orientales lui a permis de faire mille rencontres et de comprendre combien l’âme occidentale différait de celle orientale.

En médecine tibétaine, il conseille les personnes qui souhaitent mieux orienter leurs choix de vie au profit de leur équilibre ; pour ce faire, il s’appuie exclusivement sur les connaissances de la médecine traditionnelle sur le comportement et la nourriture adaptés à chaque individu.