La forme actuelle des chiffres tibétains a été dessinée, à l’origine, en prenant modèle sur le corps humain.
Le chiffre 1 [1] ressemblait à la forme arrondie du sommet crânien. Pour tracer le chiffre 2 [2], on y avait ajouté une courbe représentant l’épaule. Pour former le chiffre 3 [3], on avait dessiné un œil sur l’épaule. De la même manière, le chiffre 4 [4] représentait une oreille et le 5 [5], un nez. On dit que le chiffre 6 [6] ressemblait à la forme de la bouche. Quant au chiffre 7 [7], il avait été tracé en prenant le menton pour modèle. Le chiffre 8 [8] correspondait au cou et le chiffre 9 [9] ressemblait, dit-on, à l’extrémité d’un pénis.
La constitution de ces chiffres a fondé l’arithmétique. C’est à partir d’eux qu’a été construite la suite numérale : un, dix, cent, mille, dix-mille, un million, un billion, etc., laquelle a été ordonnée en plus de soixante séquences, ce qui a permis le développement des mathématiques. Ensuite, l’utilisation des opérations arithmétiques (addition, soustraction, multiplication et division) s’est répandu.
C’est ainsi que sont nés les chiffres, base des mathématiques actuelles.